La respiration
Dire que respirer est essentiel à la vie est un lieu commun. Cependant, il conviendrait tout d’abord de définir clairement ce que l’on entend par « respirer » et par « vie ».
Il est dit dans la tradition bouddhiste que « le souffle est la monture de l’esprit ». Il n’est pas abusif de dire que la Vie de l’être profondément conscient de sa propre existence est rythmé par le souffle, qui est l’une des très rares manifestations d’alimentation du (des) corps (subtils) qui concernent tout à fait directement tous les chakras sans exception et plus particulièrement le septième, Ajna (entre les sourcils), le sixième, Vishuda (à la gorge), le cinquième, Anahata (au niveau cardiaque), et le quatrième, Manipura (au creux de l’estomac, au plexus solaire).
Pourquoi la respiration ?
Parce que l’air que l’on inspire est naturellement chargé en énergie subtile, l’Ether des Philosophes, l’Akasha, ou encore le Prana, véritable dénominateur commun du plan de la manifestation physique en chaque parcelle de la Création dans son absolue entièreté. Cette énergie est en outre « programmable » à volonté par la pensée, dans la mesure où elle est de nature éthérique, proche de la matière, selon le même processus justifiant le fait que la pensée et l’émotion sont créatrices.
Donc, pour un individu souhaitant affiner ses possibilités d’actions et de perceptions psychiques, du moins sortir un peu du carcan exclusivement matérialiste et purement sensoriel de l’existence, mais aussi pour tous ceux qui souhaitent une reconnexion relativement directe avec les divers éléments de la vie qui les entoure, voire seulement dans une démarche visant à faire l’unité, à faire « UN » avec la Nature et avec la Vie, même au sens poétique du terme, des exercices quotidiens d’absorption de cette énergie sont fortement recommandés, et cela, pour deux raisons bien précises :
- La personne qui souhaite fonctionner à plein régime au sein de son incarnation et donc exploiter les ressources naturelles de son corps, se doit de conserver ses canaux d’écoulement des énergies subtiles internes en parfait état de fonctionnement (un peu comme les artères d’un sportif), et « muscler » sa maîtrise du souffle, notamment (mais pas seulement, très loin de là) pour la raison suivante :
- L’absorption sélective des énergies subtiles (en l’occurrence, les énergies élémentaires : Eau, Terre, Air et Feu, plus l’Éther) omniprésentes et majoritairement dissoutes dans l’atmosphère ambiante, véhiculées par l’air chargé d’Ether, est quasi indispensable au développement des capacités psychiques naturelles et inhérentes à tout un chacun ayant l’ambition de pouvoir agir de façon directe sur une frange conséquente de la réalité qui l’environne et l’influence, donc dans une certaine mesure sur les LOIS PHYSIQUES de notre monde, du moins leur application. Comprenne qui pourra… Ces exercices font précisément partie de l’enseignement, mis à jour et réactualisé selon les principes subtils actuellement en vigueur, de la Magenstria. Et ce qui est bon pour le Magentis est donc aussi bon pour l’Être Humain évolué, conscient et responsable de son existence, ne la laissant pas, une fois de plus, en proie au jeu du « hasard » (qu’il existe ou non), comme un végétal subissant la pluie ou l’orage parce qu’il ne peut faire autrement.
Il va devenir très vite fondamental d’obtenir, ou reprendre, le contrôle sur la circulation d’une part, mais aussi et surtout sur l’émanation, de ses propres énergies, donc de ses propres facultés d’émission d’énergies psychiques, notamment, mais cet exemple est loin d’être le seul valable, dans la communication avec les différentes formes de consciences non mentales de la nature, lesquelles perçoivent en tout premier lieu cette émanation chez l’Être Humain, en guise d’instrument de communication, avant même les pensées, les paroles ou les symboles.
Bien entendu, tous les lieux ne sont pas aussi riches les uns que les autres en concentration d’énergie éthérique. Vous vous doutez bien qu’entre le sommet d’une montagne (pas trop haute quand même sinon la tendance s’inverse) et la rue de Rivoli à Paris ou l’artère principale de Tokyo, en semaine et à une heure de pointe, la différence est plus que notable.
Pour les citadins (puisque pour ceux qui ont la chance de vivre en campagne ou à la montagne, le problème ne se pose pas), il existe plusieurs façons d’enrichir une atmosphère :
- Vous pouvez faire couler une douche froide (sans forcément vous placer en dessous) afin d’ioniser négativement l’air ambiant.
- Vous pouvez acquérir, pour assez peu de frais aujourd’hui, une lampe fabriquée en cristal de sel (mieux vaut-il qu’elle ne soit pas trop grande), les meilleures, contre toute attente, sont celles dont les cristaux sont les plus blancs ou du moins les plus clairs, et non les plus oranges et les plus sombres.
- Vous pouvez aussi acquérir purement et simplement un ioniseur de salon, mais qui sont des instruments encore relativement onéreux (sans compter qu’il vous faudra en trouver qui ne soit pas à « aiguilles » car celles-ci s’émoussent très vite et perdent définitivement leur action dispersante – et si le vendeur vous dit que ça n’existe pas, avec un petit sourire condescendant, c’est qu’il est soit bien mal formé, soit malhonnête).
- Une fois un peu habitué·e à cette pratique, vous pourrez vous-même, au moyen de la concentration, opérer un rassemblement akashique dans votre milieu ambiant, avant de l’absorber.
- Ensuite, pour ceux qui n’ont pas de douche, pas suffisamment d’argent pour acquérir un ioniseur, ni ne savent ni où trouver une lampe à sel, ni rassembler psychiquement l’Akasha autour d’eux, il est encore possible de dénicher un bol tibétain à remplir d’eau de source (ou de puits, mais en ville, il est quelque peu difficile d’en trouver) et de le faire tinter. Le son produit et sa vibration physique, opèrent une ionisation de l’eau qui se dégage alors dans l’atmosphère immédiate autour du bol.
Ainsi, un exercice simplissime et ô combien efficace est recommandé quotidiennement afin de vous entraîner à la maîtrise de cette circulation d’énergie dont nous parlions plus haut, tout en vous permettant d’acquérir un certain nombre de « qualités » de votre choix.
Méthode
Déterminer jusqu’à trois qualités (jusqu’à cinq au grand maximum pour les habitués) que vous souhaiteriez intégrer en vous, définitivement, quelles qu’elles soient, à vous de savoir à ce niveau ce que vous voulez vraiment.
Dans une position relaxante, soit allongé·e, soit assis·e en tailleur ou en Lotus (alors le dos bien droit autant que possible, quitte à vous caler confortablement contre un mur), mais en tout état de cause SANS TENSIONS, fermez les yeux et videz votre mental de toute pensée durant quelques minutes (2 ou 3, sinon, pour aller plus loin, entre 5 et 10, voire une demi-heure si vous en avez le temps et les capacités… et l’envie), mais AUSSI PEU QUE CE SOIT selon vos propres facultés du moment, sera parfait.
Une fois prêt·e, inspirez profondément par le nez, gonflant l’abdomen d’abord puis les poumons ensuite, jusqu’à soulever la cage thoracique, en visualisant une lumière blanche (ou autre en fonction des correspondances en lien avec les qualités que vous souhaitez acquérir, mais par défaut, ou en cas de doute, du moins dans le cas d’une même légère incertitude, visualisez avantageusement une couleur blanche éclatante) se détachant de votre atmosphère ambiante pour venir se concentrer en un flux de plus en plus dense à mesure que cette lumière se dirige vers vos narines, et en disant mentalement quelque chose approchant cela, mais que vous pouvez adapter en fonction de vos propres termes :
J’absorbe le prana (ou l’Akasha, l’Ether, etc.), cette énergie universelle qui m’apporte [qualité 1], [qualité 2], et [qualité 3].
Que la durée de l’énoncé de cette phrase soit égale à la durée approximative de votre inspiration.
Une fois les poumons pleins, retenez-y l’air accumulé. Visualisez-les remplis de cette lumière puissante, qui, durant le temps qui vous sera nécessaire à la pensée de la phrase suivante, se diffusera de vos poumons vers l’ensemble de votre corps physique, et au-delà, dans le rayonnement de votre aura (jusqu’à cinq mètres à partir du corps) :
Je fixe en moi cette énergie, ces qualités, dans chaque particule de mon être, dans chaque parcelle de mon esprit.
Ceci fait, visualisant les poumons s’être vidés de la lumière qui s’y était accumulée, remplacée, par effet d’osmose, par une énergie de couleur grisâtre, vous expirez l’air lentement en commençant par vider les poumons, en abaissant la cage thoracique, puis en dégonflant l’abdomen, en visualisant cette énergie de couleur grisâtre sortir de vos narines et se diluer dans votre atmosphère ambiante, à l’inverse de la lumière (blanche) que vous avez vu s’en extraire pour pénétrer vos poumons à l’inspiration. Voici la phrase, à adapter au besoin, que vous devez mentaliser durant cette visualisation accompagnant l’expiration :
Je rejette l’air avec toute condition négative et je m’ancre définitivement dans [qualité 1], [qualité 2], et [qualité 3].
À cet instant, votre visualisation de vous-même doit être rayonnante de cette énergie puissante correspondant aux qualités absorbées, symbolisées par la lumière blanche qui a transité de vos poumons à l’ensemble de votre être, physique comme non-physique.
Mise en garde
Si vous vous connaissez des problèmes pathologiques au niveau cardiaque ou respiratoire, abstenez-vous de réaliser cet exercice ou faites-le suivre par un médecin (à l’esprit ouvert) auquel vous pourrez préalablement demander conseil. En tout état de cause, ne prenez pas de risques potentiellement inconsidérés. Toute technique, si éclairée soit-elle, a ses propres limites en fonction du contexte dans lequel l’appliquer.
Conclusion
Vous pouvez cultiver une foi sans faille quant à la puissance et à la portée de ce simple exercice, sans oublier que l’air inspiré va rejoindre l’eau du corps (plus de 70% de sa masse totale) qui est dotée d’une mémoire autonome, qui est un condensateur fluidique de premier ordre, et donc qui se charge puissamment de ce dont on le bombarde. De plus, l’eau est tout particulièrement sensible à l’impact noétique (la force de la pensée). On pourrait également parler du silicium présent dans le corps, mais ceci est encore une autre histoire, laquelle n’apporterait qu’une simple confirmation de la pertinence de la méthode.
Avant de la mettre en pratique, pensez à mâcher un clou de girofle durant une dizaine de minutes. Attention, ce n’est franchement pas bon. Néanmoins, vous permettrez ainsi à votre corps de réaliser un pic au niveau de sa charge magnétique et de gonfler votre aura.
Faites-en votre profit. Bien des choses peuvent en être comprises et bien des conclusions tirées.