Le Code de la Noblesse Orthodole
Extrait de la préface du livre
Ce Code de la nouvelle Noblesse est la référence ultime quant aux conditions circonscrivant le comportement auquel quiconque s’étant engagé dans le combat cohérent pour un monde chaque jour meilleur sous la bannière de l’Unité et de la tolérance universelle, s’est également engagé à sincèrement tenter de se conformer de son mieux, selon les Cinq Piliers de la Perfection constituant eux-mêmes un article du Code. Cette démarche doit permettre à ceux qui s’engagent sur la voie de la Noblesse comportementale, de faire d’eux-mêmes les meilleurs exemples reproductibles possibles pour le plus grand nombre qui seront témoins de leur modus vivendi, et leur valant in fine, précisément à ce titre, la reconnaissance de leur Noblesse.
Chaque article est chaque jour une gageure à relever, un espoir de renaissance de soi à une condition plus haute, plus vaste, plus épurée de soi-même en tant que meilleure version de ce que chaque concerné·e fut par le passé, mais aussi et dans un même élan, une occasion de sublimation de soi, afin de faire de soi-même le creuset d’une transmutation alchimique, Archalchimique, intérieure et perpétuelle, inscrite dans la dynamique d’une naturelle évolution qui l’est aussi. Chaque serviteur sincère des meilleures chances d’évolution pour tous ayant reçu son initiation d’entrée au sein de la nouvelle Noblesse de ce monde, dans cet objectif alors confirmé, s’engage à faire du Code sa propre loi de gouvernance de lui-même au-delà de tous les freins présents en lui, qu’il s’engage aussi à défaire petit à petit, chaque jour, contribuant de même à l’allégement du monde du fait de la représentativité homéopathique, holographique et fractal de l’espèce humaine qu’il manifeste en en faisant tout simplement partie en pleine conscience.

Quatrième édition réactualisée
Le Code s’adapte à l’évolution du contexte d’application générale qui est le sien à mesure de l’évolution de la nature humaine à laquelle il est destiné. De nouvelles éditions apparaîtront chaque fois qu’il sera légitime qu’un ou plusieurs articles y soient retranchés, modifiés ou ajoutés, afin de représenter une perspective évolutive parfaitement à jour, ouvrant toujours sur de nouveaux horizons à tenter de rejoindre, de nouveaux défis à relever dans la droiture sans fin que l’âme humaine a la capacité d’exprimer, au-delà même de sa propre nature limitée.
Le Code est destiné aux représentants de la Noblesse de l’Âge de Diamant, la Noblesse d’âme et de cœur, l’un lié à l’autre dans le feu de la conscience et son parcours des infinis sommets de sa possible droiture, laquelle représente le prochain champ exploratoire de la civilisation humaine au Royaume de Terremère-Gaïa. Néanmoins, le Code a deux autres vocations.
D’une part, celle de présenter clairement aux yeux de tous, ce qui définit en nature cette nouvelle « Noblesse », laquelle représente l’axe comportemental que tous ses représentants, aussi bien que ceux qui s’en réclament librement, sont tenus de suivre en tant qu’obligation de moyen dans le cadre de ce qui les définit dans cette position.
D’autre part, et ce faisant, le Code est également une invitation implicite adressée à tous ceux qui en détiennent le texte, à tenter d’appliquer les préceptes en rapport et mesurer ainsi leur propre degré de Noblesse, leur propre courage face au défi que représente la vie au quotidien pour une Âme Noble et assermentée en tant que telle.
Le Code est le guide de la vie honorable, le vade-mecum de quiconque s’attache à y consacrer ses efforts, son livre de chevet, la base de référence par défaut, mais parfaitement à jour dans le cadre d’une guidance comportementale permettant d’exprimer honneur et exemplarité. C’est un texte à lire et relire sans cesse afin de s’en imprégner, davantage qu’à s’efforcer de le mettre parfaitement en pratique à l’image d’un simple mode d’emploi, dans la mesure où l’ensemencement vertueux qu’il représente intérieurement pour ses lecteurs est inévitablement le marchepied d’une réforme comportementale aussi profonde que la compréhension supérieure qu’il induit alors, dans le cadre de l’enrichissement de la conscience auquel il conduit au fil des années, impliquant, pour qui s’y emploie, une obligation morale de moyen.
Chacun saura ainsi à quoi sont tenus les représentants de la Noblesse Orthodole de l’Âge de Diamant. Chacun pourra ainsi, le cas échéant, leur en rappeler les devoirs, mais en se souvenant qu’il est pourtant plus facile de reprocher à autrui de ne pas faire ce que son devoir lui commande que de s’engager soi-même à tenter de l’accomplir aussi bien en en faisant le sien propre. En effet, cette nouvelle Noblesse ne concerne aucune élite désignée, mais tout un chacun en tant que représentant d’une Humanité digne de ce nom, en tant que membre de l’élite autoproclamée des serviteurs du meilleur en tous.
Nul soi-disant « livre saint », considéré comme tel à tort ou à raison, ne prévaudra jamais sur le Code la Noblesse Orthodole, car en permanence réactualisé, il échappera toujours, de ce fait, à l’enlisement parmi les ombres du passé, devenus obsolètes avec le temps, au vu de la force d’évolution conduisant l’univers dans une course effrénée vers l’avant, l’obligeant donc à se réformer lui-même en permanence, avec tout ce qu’il contient, pour perdurer éternellement. Si les textes sacrés du passé sont un jour apparus, c’est pour réformer, eux aussi, un système de pensée devenu obsolète, justifiant le fait qu’ils furent alors contextuels et ayant prévalu pour le temps à l’occasion duquel ils apparurent. En les figeant dans le temps par esprit de sanctification, où « sainteté » rime alors avec immobilisme et sclérose, ils finirent par tomber en désuétude, contraignant les âmes qui s’y réfèrent encore, à s’attacher à cette même désuétude, car rien en l’Univers n’est intemporel, si ce n’est la dynamique évolutive elle-même imposant un changement perpétuel. Le Code de la Noblesse Orthodole réforme de la même manière, mais en permanence, les bases fondamentales de ce qui ennoblit l’âme, transcendant les écrits du passé qui furent avant-gardistes un jour, mais que le temps a relégué à l’obsolescence faute de réactualisation, les faisant rejoindre les préceptes plus anciens encore qu’ils auront pourtant réformés lorsque le temps de le faire fut venu.
La marche du temps est inexorable, et l’évolution, garante de la survie du tout, une actualisation sans fin que rien ne peut freiner, une mise à jour perpétuelle. Quiconque se met en marge de cette dynamique en s’attachant aux témoignages emblématiques d’un passé révolu, s’extrait lui-même de la perpétuation de la Vie. Nul ne peut aller plus loin à partir du présent si sa référence prend racine dans un passé disparu.
Le Code ne représente pas une valeur absolue, raison pour laquelle il est donc régulièrement soumis à la nécessité de l’évolution et du changement, de la réforme, de l’épuration. Il n’est qu’une indication vers la direction dans laquelle conduire ses pas, sans pour autant le faire se substituer à l’expression de son discernement, ni à son propre bon sens, ni à son intuition, mais toutes responsabilités prises néanmoins. Si le risque de se tromper existera toujours, c’est aussi pour permettre à tout un chacun d’éprouver ses qualités, de manière à faire en sorte que l’erreur en rapport, si elle devait survenir, soit alors commise dans la tentative sincère de faire de son mieux, et ainsi rendue évolutive, permettre d’aller plus loin encore. Prévaudra toujours l’Orthodolité et davantage encore, la Raison Supérieure, à la stricte et aveugle application des articles de quelque lois, y compris ceux du Code de la Noblesse Orthodole, car la loi n’est pas destinée à protéger son application, mais ouvrir le champ de la justice, de la droiture, de l’Orthodolité, de ses plus terre à terre à ses plus hautes manifestations.
Il est dit aux Archalchimistes : "Le Code sera ta Loi".
Puisse-t-il être la vôtre.Le Couple Impérial
Chacun, élevé au rang de la Noblesse d’Âme, depuis l’adoubement en tant que Chevalier de la Garde jusqu’à l’entrée au sein de la Cléricature Sacrale, aura à cœur de se faire un devoir sacré de respecter les articles du Code lui offrant l’asile de l’Âme au sein de sa Maison. Chaque concerné aura à cœur de méditer régulièrement sur l’implication de ses cent onze articles sur sa vie à tous les niveaux. Le Code représente l’autorité amorale à laquelle sa conscience objective devra se soumettre pleinement, dans l’Équité, la Droiture sans faille, l’Unité, les trois Forces de l’Âge de Diamant, la Vérité, la Justice, la Sincérité, la Vigilance, le Discernement, la Paix intérieure, et dans la Présence de la Conscience Primordiale en soi, en chacun, en tous, toujours, et partout.