Notion d'Empire
Le Centre National français de ressources Textuelles et Lexicales nous dit tour à tour qu’un empire représente une suprématie, une domination de quelqu’un ou de quelque chose, une autorité politique souveraine exercée par une personne, parfois par une collectivité ou une personne morale, sur une partie du monde, un régime, une forme de gouvernement caractérisé par la présence, à sa tête, d’un empereur qui possède généralement tous les pouvoirs, ou encore, sans doute le plus pertinent en termes de sens, un ensemble de pays dépendant d’une même autorité et plus particulièrement d’une métropole (Rome évidemment, relativement à l’empire romain, sans conteste le plus présent de tous dans la conscience collective de l’Humanité).
La mauvaise réputation de la notion d'empire
La première chose à laquelle on pense en parlant d’empire n’est pas très glorieuse. Dans tous les cas de figure, on a tendance à y voir des « méchants ». En cela, la saga des « Star Wars » y est pour beaucoup. On oppose très généralement la notion d’empire à celle de république, tout comme dans le cas de la Rome antique, en octroyant de fait à l’empire le rôle de l’oppression et de la tyrannie, alors qu’à la république au contraire, on accorde celui de la liberté et de l’égalité, tel que présenté de même dans les films de George Lucas, tant et si bien que la complosphère s’est entendue sur l’appellation « d’empire » relativement à la « cabale », en opposition avec la république en tant que l’image magnifiée de la démocratie et de son idéal.
Nous verrons dans les faits à quel point la réalité peut être différente de l’idée qu’on s’en fait, et surtout, l’idée que les médias et Hollywood vous imposent en termes d’images, et donc, d’opinion. Nous n’allons pas ici reprendre les propos déjà largement exposés dans les pages : « L’échec de la démocratie » sur notre site, et « Point sur l’ancien paradigme (pourquoi la démocratie ne peut-elle pas fonctionner ?) » du site de l’Archimagisterium. En revanche, la mauvaise réputation des empires tire son origine des mêmes raisons pour lesquelles la république et la démocratie sont tant promues par le Système et ses médias. L’un s’oppose à l’autre naturellement, car un empire, en principe, n’est effectivement que bien rarement démocratique, c’est le moins que l’on puisse dire, alors que la démocratie est… si démocratique, en tant qu’illusoire pouvoir soi-disant laissé au peuple.
Mais alors dans ce cas, pourquoi le peuple se maltraite-t-il comme il le fait en créant un monde à ce point inégalitaire ? Le fait est que la démocratie est le seul régime à pouvoir offrir autant de pouvoir à celui de l’argent, donc à ceux qui étaient autorisés à le détenir, et plus encore, à ceux qui pouvaient le créer. Le fait est aussi qu’en politique, on obtient bien davantage de coopération de la part du peuple lorsque ce dernier se croit libre, plutôt que lorsqu’il se sait opprimé. Ça tombe sous le sens. Les éventuels ilots de résistance face à une hypothétique politique totalitaire inapparente sont alors si faibles, lorsqu’ils existent, qu’ils sont de fait ridiculisés par l’immense majorité de ceux qui ne voient pas le problème sans que le Système ait réellement besoin de s’en défendre (la fameuse histoire du « complotisme » en l’occurrence, et entre autres exemples). Il est effectivement assez inutile de se défendre de ce qui est ridicule. Uniquement de ce qui est dangereux. Donc même face à un danger supposé maîtrisable, si le Système décide de ne pas se défendre, même s’il devait estimer plus prudent de le faire a priori (si, a minima, il se contente de mettre en garde et simplement informer la population), c’est que ce n’est pas dangereux, donc que l’attaque (complotiste en l’occurrence) est fantaisiste. Parce que ce qui est fantaisiste n’est jamais dangereux, enfin, officiellement.
Néanmoins, votre propre opinion « personnelle » (permettez-nous les guillemets) est, sauf erreur de notre part, pourquoi pas et dans ce cas tant mieux, obligatoirement sujette au conditionnement dont vous avez très certainement été l’objet, comme tout le monde. Afin de vous en convaincre, du moins le cas échéant, tâchez de répondre à cette simple question :
ENTRE DES DEUX SOLUTIONS, LAQUELLE CHOISIRIEZ-VOUS POUR LE SORT DU MONDE SI VOUS AVIEZ LE POUVOIR D’EN DÉCIDER DE MANIÈRE UNILATÉRALE ?
- Une démocratie oppressive comme celle que vous connaissez actuellement (avec tous les dysfonctionnements qui vous font ne plus la supporter),
- ou une dictature (si si, une dictature, disons-le à titre d’exemple extrême pour notre test), bienveillante et chaleureuse envers ses citoyens ?
Malgré ce que vous connaissez des travers du système duquel vous dépendez encore aujourd’hui, et d’autant plus malgré le fait que vous ignoriez en principe en quoi consiste une vie dans une dictature puisqu’il y a fort à parier que vous n’en ayez jamais connue, nous faisons pourtant le pari que vous choisirez la première alternative, la démocratie oppressive, ce qui, d’un point de vue strictement logique, est au comble du non-sens.
Cela étant, il ne s’agit pas ici de tenter de vous vendre une dictature. Il ne s’agit d’ailleurs pas de vous vendre quoi que ce soit, ni même de vous convaincre de quoi que ce soit. Simplement de clarifier les choses et de tenter d’expliquer pourquoi cette question n’est finalement pas si simple.
"Royaume de Dieu" et "Empire de l'Absolu"
Si nous vous parlons de « Dieu », que cela évoque-t-il pour vous ?
Si nous vous parlons de « l’Absolu », que cela évoque-t-il pour vous ?
La plupart des religions parlent du royaume de Dieu. Un empire est quelque chose d’unique. Il en a existé beaucoup dans l’histoire des Hommes, mais, sauf erreur de note part (nous ne sommes pas historiens), il n’y en eut jamais qu’un à la fois. En revanche, nombre de royaumes ont existé en même temps et se sont côtoyés, et souvent affrontés. Revenons au carcan religieux. Parlant du royaume de Dieu, rien n’exclut dans cette idée le fait qu’il puisse en exister un autre qui lui soit opposé, au hasard, celui du mal par exemple. Il est même fondamentalement impossible qu’il n’existe qu’un seul et unique royaume, contrairement à la notion d’empire. Bien sûr, en termes d’image de marque, il est capital de placer le personnage de « Dieu » en pôle position. C’est davantage vendeur pour les religions au vu de l’ampleur du pouvoir exercé sur les fidèles, à travers la fidélité aveugle de ces derniers. On parle du « prince de ce monde » pour parler du diable, mais du royaume de Dieu. Le règne du diable s’exerce sur Terre, alors que celui de Dieu, dans les cieux. Et c’est à la fin des temps que le compte est censé être fait.
« And the winner is… »
La relation malheureusement manichéenne entretenue entre le camp de l’Ennemi et celui de l’Absolu a effectivement fait perdre à ce dernier la position du UN sans partage. Dans le cas d’une forme de confrontation permanente et savamment entretenue, les deux sont interdépendants. Le mal s’en délecte, quand le bien s’en accommode tant… bien que mal.
Mais si l’Absolu tient les rennes du bien, et seulement du bien, c’est qu’il ne peut mieux faire. Le bien est ce qu’il est, mais mieux que bien, c’est beaucoup mieux. Car si l’on parle alors de la notion « d’Empire de l’Absolu », nous sommes là dans une forme de victoire affirmée contre toute forme d’opposition, où « le mal » aurait été vaincu, ou « le bien » et sa légendaire faiblesse aussi, où même l’Absolu se serait vaincu lui-même en se transcendant afin de s’ouvrir à un degré supérieur au sein de sa propre condition d’Absolu et disparaître en tant que tel pour ne pas rester opposé à un opposant ayant lui-même disparu avant lui, signant ainsi sa victoire, définitive et effective. Dans cette réelle position primordiale du « UN sans second » sans partage enfin retrouvée, et si « Dieu » a disparu au profit de l’Absolu, l’Absolu lui-même a désormais et définitivement disparu aussi, au profit de l’Empire (de l’Absolu), sans opposition ni adversité, dans la complémentarité parfaite de sa nature bipolaire originelle et créatrice, où seule prévaut, enfin, sur les lois de la vie, celle de l’Unité absolue, incluant tous les mondes dotés d’une Humanité assez développée pour s’être érigée en civilisation.
Le terme « d’Empire » a été choisi, car c’est le seul mot qui, pour l’instant du moins, se rapproche au plus près comme au plus exact du concept qui devait être exprimé. Dans le vaste contexte Archimagistéral, « un empire » est une chose, l’Empire en est une tout autre. Ce dernier terme désigne une forme de structure au sein de la Création. Cet « Empire » est textuellement l’Empire de l’Absolu, mais bien davantage l’Empire en tant que la souveraineté de ses lois, que l’Absolu en tant que quelque chose ou quelqu’un que l’on pourrait distinguer d’autre chose, ni non plus le simple « royaume de Dieu », enclavé dans ses « cieux » et loin de tout le reste où le mal fait rage.
L’Empire-Sérith, qui est à la fois la Conscience Primordiale du tout, le Panuniversium et la Loi d’Évolution des Consciences qui s’y applique, est donc constitué, enre autres, de tout ce que représente la Création, avec chacun des milliards et des milliards de milliards de mondes habités, parsemant cette dernière et qui en sont les divers Royaumes planétaires unifiés comme notre monde est celui, désormais, de Terremère-Gaïa. À ce titre, à l’échelle planétaire, cette notion d’Empire n’a aucun effet. Il n’est sensible à personne. Il n’y a qu’à l’échelle organisationnelle de l’ensemble des mondes habités que la différence est notable.
Imaginez un océan, où chaque molécule d’eau est intimement liée aux autres pour ne former qu’une force de vie et tout un univers marin, où chaque créature est en grande part constituée de la même eau, et surtout, où toute trace de la moindre pollution aurait disparu. À l’échelle de la Création, tous les mondes unifiés qui y trouvent harmonieusement leur place ressemblent un peu à cette image, où, à partir de la molécule d’eau, nul ne pourrait avoir une telle vue d’ensemble sur la vie de l’océan, alors qu’avec le recul requis, la vie océanique prendrait alors tout son sens, dans l’infinie richesse de sa complexité et de sa diversité, s’agissant pourtant d’un seul et unique… océan.
Tel est désormais l’Absolu, tel est l’Empire-Sérith Bleu-Nuit.
Maintenant à notre propre échelle, l’Empire permet aussi d’évoluer dans un cadre adapté, conçu par rapport à la sensibilité humaine, assorti de bornes de sécurités fiables évitant tout dérapage trop violent susceptible de tourner en catastrophe. La notion d’Empire pourrait rappeler ce que certains appellent « Dieu », en termes de toute-puissance du moins, bien que cette notion religieuse de « Dieu » renvoie une image d’indolence et d’obsolescence poussiéreuse, où même le mot « Dieu » ne fait référence qu’à un statut de divinité parmi tant d’autres dieux, inexorablement enchaîné à une illusion forcément religieuse et limité à ce seul cadre, là où la notion d’Empire est universelle, d’une vastitude infinie, inspirant force et dynamique, intervenant à tous les niveaux, dans le service de la vie à tous les étagements possibles de toutes les réalités, sur toutes ses strates sans en oublier une seule, présent, accessible et bienveillant, non vieillissant ni prompt à la colère à partir du sommet de ses divins nuages.
Imaginez davantage une Conscience si vaste qu’elle englobe l’ensemble de l’existant à l’infini des univers: le Panuniversium, coparticipant à tout, investie dans tous les rouages en rapport, mais laissant chacun libre de faire ses expériences, pourtant sans le risque de la perdition. Nous vous donnons les pistes. À vous de chercher en vous la vastitude du Tout que représente à présent la notion d’Empire: