La montée de la Force du Dragon
Voici quelque chose dont rarissimes sont ceux qui en ont entendu parler. Cette petite technique (disons « secrète » ou presque), recèlent des vertus tout à fait étonnantes dont voici les explications.
La montée de la Force du Dragon porte très précisément son nom, car elle condense des énergies en lien direct avec les énergies du « Dragon de la Terre », à la fois tel que le conçoivent les asiatiques, en tant que ligne de force élémentaire (selon l’appréhension extrême-orientale de la question : l’eau, la terre, le feu, le bois et le métal), mais également selon la vision occidentale, à savoir en tant qu’énergie effectivement tellurique, dont la méthode d’appréhension ici présente va permettre l’apaisement durant son transit à travers soi, afin d’éviter la brutalité naturelle dans son contact avec la nature humaine. La technique dite de « la montée de la Force du Dragon », appelée « Sang Sung » en chinois translittéré, permet donc ce domptage qui ne demande que du temps, en contrepartie d’un effort minime (pour une fois) et d’un soupçon d’entraînement. Nous attirons votre attention sur le côté indispensable de la maîtrise de la technique au niveau physique, donc EXACTEMENT telle que décrite dans le détail ci-après, car dans le cas contraire, vous risqueriez une fatigue et des douleurs musculaires inutiles pour un résultat nul.
Remarque
Nous devons préciser également que depuis quelques années, les énergies telluriques appelées, aspirées et disciplinées avant pénétration dans le champ énergétique de ceux qui pratiquent ce petit exercice redoutablement efficace, sont donc prises en relais de fait par les consciences de l’élément Éther. Il ne s’agit donc plus uniquement d’énergie élémentaire de la Terre, car y est associé l’essence même de l’intelligence éthérique, ce en quoi chacun des praticiens de cette technique fera son plus grand profit.
Nous ne le redirons jamais assez : se tenir au fait de l’évolution des situations est déterminant, plutôt que tenir pour acquis une vérité d’un jour laquelle, par la force de l’évolution des choses, deviendra obligatoirement contre-vérité le lendemain ou mille ans plus tard, peu importe. Acquérir un savoir sans plus jamais se demander ce que devient l’essence même de ce qui le constitue, sachant que tout évolue et change toujours, est au comble du ridicule d’un point de vue simplement intellectuel. La Nature est VIVANTE. Le monde, l’Univers et ses LOIS SONT VIVANTS XXX! Imaginez qu’un médecin vous dise que vous êtes en parfaite santé sans même penser à vous examiner sous prétexte qu’un confrère l’a fait il y a vingt ans et que vous étiez alors en forme… Risqué non ?
Explication
De façon concrète, l’application de la montée de cette force condense, dans la partie inférieure de votre corps, la part d’énergie active de l’élément Terre, lequel recèle puissance et stabilité par excellence. Cette énergie, une fois condensée, monte le long de votre échine et va se stabiliser au niveau de votre plexus solaire. À ce stade, on peut raisonnablement affirmer, sans avoir peur d’exagérer aucunement, qu’une certaine forme d’invincibilité (au sens littéral du terme) vous accompagne dans tous les aspects de votre vie, comme au combat pour celles et ceux qui pratiquent les arts martiaux. Cette force est un AJOUT à votre potentiel puisque, pour une fois, elle ne trouve pas son origine en vous-même. Elle vous accompagne dès lors, suite à cet exercice, durant quelque vingt-quatre heures. Nous parlerons même de technique « spectaculaire » au vu de sa puissance, car elle ne demande que très peu de temps d’entraînement avant de montrer de vrais résultats (quelques jours suffisent déjà), mais également, parfois, des résultats visibles. Nous avons connu quelqu’un de tout à fait « ordinaire » qui a perçu de ses propres yeux, le « dragon », du moins une énergie serpentine, se former autour de ses jambes et monter en lui. Cette expérience lui a fait définitivement arrêter cette pratique par la peur qu’elle lui a inspirée (la peur, toujours la peur), ce qui est fort dommage. Néanmoins, sans forcément vous attendre à la même expérience, ayez conscience de la puissance de cette force qu’il est (relativement) simple d’attirer à soi. Cela étant, lorsque nous disons que cette technique est puissante, vous pouvez prendre cela au premier degré.
Son avantage est qu’elle repose entièrement sur une posture particulière à ne pas quitter durant tout le temps de sa pratique (quelques minutes seulement), et le reste se fait tout seul. En cela, on pourrait la qualifier de forme de Qi-Qong, mais en l’occurrence, ce n’en est pas et la tradition en est également différente.
Description
Voici comment procéder. En principe, cet exercice s’effectue le matin (de très bonne heure, idéalement au moment du lever du soleil). On peut néanmoins la pratiquer à n’importe quel moment, mais le matin est tout particulièrement propice par effet d’analogie, ne serait-ce qu’au regard de l’énergie qu’elle confère et dont vous ne sauriez trop que faire le soir avant d’aller vous coucher.
Tout le secret de « Sang Sung » est dans la posture du corps. Il est donc très important que nous soyons extrêmement précis, tout autant que vous soyez aussi pointilleux quant à la reproduction la plus fidèle possible de ce qui est décrit ici.
- Tenez-vous debout, face à l’Est, jambes légèrement écartées d’une distance entre elles à peu près égale à la longueur de votre avant-bras.
- Fléchissez légèrement les genoux en opérant un mouvement de rétroversion du bassin (basculez la partie inférieure de votre bassin vers l’avant, accompagnant ainsi le mouvement de fléchissement des genoux, ce qui détend un peu les vertèbres lombaires). Les jambes ne doivent pas être pliées, mais à peine fléchie. Vous ne devez ressentir aucune tension musculaire dans les cuisses. Au contraire, vous devez vous sentir à l’aise, un peu comme sur des suspensions.
- Montez et tendez vos bras et vos mains devant vous, comme si vous invitiez quelqu’un à venir dans vos bras. Les mains doivent être à peu près à hauteur de torse.
- Vos mains, toujours à la même hauteur, fléchissez légèrement vos coudes afin d’arrondir vos bras.
À ce stade, le réflexe systématique est de lever machinalement les épaules, créant ainsi des tensions du cou jusqu’aux trapèzes. Au contraire, appliquez-vous AVEC CONSCIENCE à laisser vos épaules baissées, quitte à exercer volontairement le mouvement inverse, consistant à leur appliquer une pression vers le bas.
Ceci étant fait, appliquez-vous aussi à ne pas former un angle trop étroit entre le bras et l’avant-bras, le coude ne devant être que légèrement plié.
Très important
Même remarque avec les poignets. La main doit SUIVRE la ligne légèrement courbe de l’ensemble bras – avant-bras. Afin de vous représenter plus facilement la position idéale, imaginez-vous avoir posé contre vous un gros ballon de plage que vous tiendriez (tendrement) dans vos bras, en prenant garde de ne pas le déformer, lui laissant toute sa rondeur. Naturellement, dans cette position, les coudes sont forcément pliés, ainsi que les poignets. Si vous avez un tel ballon, faites-en l’expérience, cette position étant TRÈS EXACTEMENT celle qui convient parfaitement à la technique, à condition, toujours, que les mains soient à la hauteur du torse ET qu’elles ne se TOUCHENT PAS. La distance entre les deux mains doit être une fois encore à peu près égale à la longueur de votre avant-bras.
Les doigts, quant à eux, doivent être légèrement écartés, l’ensemble de la main (poignet – paume – doigts) devant former un léger arrondi (une fois encore comme si vous teniez le fameux ballon de plage). Pour ce qui est de l’écartement idéal entre les doigts, imaginez que vous y ayez placé des billes de verre, comme celles avec lesquelles jouent les enfants (du moins avec lesquelles ils jouaient avant les consoles et autres tablettes et smart phones).
La respiration
Voilà, nous avons ainsi obtenu notre position pour « faire Sang Sung », c’est-à-dire pour faire monter la force du Dragon. Néanmoins, il manque un élément essentiel : la respiration. En effet, c’est la respiration qui va générer l’appel de la force vers le plexus solaire et vous permettre de bénéficier de sa puissance, la position de votre corps permettant seulement la condensation de cette énergie qui, à l’état naturel, est universellement éparpillée, diluée tout autour de vous (mais plus particulièrement concentrée dans le sol, d’où l’intérêt, lorsque c’est possible évidemment, de réaliser cet exercice dans la nature, les pieds nus en contact avec la terre).
Ainsi, il suffit de procéder à des respirations complètes sur le rythme 2-1-3-1, lequel favorise beaucoup la concentration.
Concrètement, ça veut dire quoi ? Eh bien ces rythmes à quatre chiffres signifient : (temps pour l’inspiration)-(temps pour la rétention de l’air dans les poumons)-(temps pour l’expiration de l’air)-(temps passé avec les poumons vides). Dans le cas du rythme 2-1-3-1, il suffit de considérer que le temps à consacrer à votre inspiration doit être (à peu près) le double de celui de votre rétention de l’air, que le temps consacré à l’expiration de l’air doit être le triple de celui que vous avez passé à retenir l’air dans vos poumons, qui est le même que celui que vous devez passer à rester poumons vide avant de recommencer une nouvelle inspiration de même longueur que la précédente et ainsi de suite, durant tout le temps de l’exercice. Il s’agit donc là d’un rapport de temps entre les quatre étapes, sans qu’il existe une durée déterminée en tant que base sur laquelle reposerait cette répartition. Le temps de chaque étape est absolument sans importance. Seul est important le rapport entre chacune d’elles, qui est celui définit par la suite 2-1-3-1. Déterminez vous-même le temps à accorder à chaque étape en fonction de votre propre capacité pulmonaire et votre habitude de l’exercice.
En fonction de vos possibilités, ça peut très bien représenter un rythme de deux secondes, une seconde, trois secondes, et une seconde, comme il peut être de six secondes, trois secondes, neuf secondes, et enfin trois secondes. C’est vous qui déterminez le temps à consacrer à chaque phase en fonction de votre propre disposition, laquelle peut varier d’un jour à l’autre, d’une année à l’autre. Peu importe.
Dans tous les cas, ce rythme respiratoire pourra peut-être vous demander un petit temps d’adaptation. Ne soyez pas trop pressé·e, et surtout, ne vous départez JAMAIS de votre vigilance et de votre écoute de vous-même et de votre corps. Si vous sentez que vous manquez d’air, reprenez votre souffle à l’aide d’une respiration normale et lorsque vous vous sentez à nouveau d’attaque, recommencez. Vous pouvez vous adapter à vos propres capacités en réduisant le temps consacré à chaque étape du rythme 2-1-3-1 comme suggéré ci-dessus.
Vu que l’importance est à donner au temps de chacune des quatre étapes, déterminez combien de temps il vous faut pour faire une inspiration complète sur le rythme habituellement confortable de votre respiration normale, et adaptez à ce temps-là, le temps des autres mouvements (rétention, expiration, etc.). Inspirez simplement et comptez, à partir de 0, sur un rythme moyennement lent, en vous arrêtant quand vos poumons sont pleins. Retenez ensuite l’air en comptant sur le même rythme, mais jusqu’au chiffre qui est la moitié de ce celui jusqu’auquel vous avez compté en inspirant (toujours en comptant à partir de 0 et non de 1), puis rejetez l’air durant le temps nécessaire au comptage, toujours sur le même rythme, correspondant au triple du chiffre jusqu’auquel vous avez compté durant votre rétention d’air, puis enfin, une fois TOUT l’air expiré (sans forcer les poumons à se vider de leur réserve naturelle), restez ainsi en comptant jusqu’à arriver au chiffre atteint en comptant durant votre rétention d’air. Ainsi, vous respecterez votre rythme naturel de respiration tout en suivant le rythme prescrit pour l’emploi de la technique.
Exemple
Vous inspirez, lentement, en comptant doucement, À PARTIR DE 0, jusqu’à atteindre par exemple le chiffre 6 (correspondant donc, par convention, au chiffre 2 de la série 2-1-3-1, ce qui signifie que l’inspiration dure 2 fois plus longtemps que la rétention). A 6 vos poumons sont pleins, et donc vous recommencez à compter à partir de 0, jusqu’à 3 (correspondant au chiffre 1 de la série 2-1-3-1 puisque 3 est la moitié de 6, comme 1 est la moitié de 2). Une fois arrivé·e au chiffre 3, vous commencez à expirer en recommençant à compter à partir de 0 jusqu’à atteindre 9 qui correspond au chiffre 3 de la série 2-1-3-1, puis enfin, une fois les poumons vides, vous recommencez à compter à partir de 0 jusqu’à 3 (comme pour la rétention) mais correspondant cette fois au chiffre 1 de la série 2-1-3-1. C’est tout simple.
Autre détail important. Lorsque l’on inspire profondément, ou qu’on effectue une « respiration complète », cela veut dire que l’on inspire avec les poumons entièrement (et NATURELLEMENT) vides, sans forcer l’expulsion de l’air. Seconde chose, on NE respire JAMAIS avec la cage thoracique. TOUJOURS avec le ventre, ni JAMAIS par la bouche, TOUJOURS par le nez. Et, si le nez est bouché, eh bien, il est inutile de se rabattre sur la bouche (du moins dans un cadre de pratique occulte ou yogique, ou simplement de relaxation) car ça ne fonctionne tout simplement pas. Vous parviendrez seulement à vous démagnétiser complètement.
Pour en revenir à la technique de "respiration complète"
- Inspirez PAR LE NEZ en gonflant votre VENTRE, sans lever la CAGE THORACIQUE.
- Une fois le ventre gonflé, ALORS SEULEMENT, vous levez la cage thoracique jusqu’à ce que vous sentiez vos poumons remplis (mais pas trop à bloc, car vous risqueriez de tousser et de devoir recommencer).
- Relâchez l’air dans le sens inverse, c’est-à dire en vidant vos poumons d’abord en rabaissant la cage thoracique TOUT EN GARDANT LE VENTRE GONFLÉ, et une fois la cage thoracique entièrement baissée, ALORS SEULEMENT, videz le reste de l’air en dégonflant le ventre jusqu’à son éjection totale, SANS FORCER les poumons à éjecter leur réserve d’air.
Entraînez-vous petit à petit à l’exercice de cette technique, tout d’abord, en vous concentrant bien sur les positions de votre corps, lesquelles vous échapperont certainement tout d’abord, jusqu’à ce que vous ayez mémorisé la bonne position. Ensuite, il vous faudra vous familiariser au contrôle de votre souffle, ce qui viendra vite, et pour finir, à la synchronisation pneumo-posturale, donc de la respiration et de la posture. Étant donné que cette dernière ne change pas durant les phases de respiration, ça ne posera pas de problème d’adaptation. Faîtes des essais, chronométrés montre en main, de 5 minutes au maximum dans un premier temps, afin de ne pas traumatiser vos muscles qui ne seront pas habitués à ces positions maintenues. Augmentez ensuite d’une ou deux minutes, ou plus si vous le sentez, dès que vous vous sentirez prêt·e, mais attention : pas de zèle avec vous-même ! N’avancez pas TROP vite si vous ne voulez pas finir par reculer ! Vous êtes prévenu·e.
Pour opérer la montée partielle de la force du Dragon, vingt minutes sont nécessaires. Ce stade de la « montée » est largement suffisant pour la vie de tous les jours (plus endurant, plus performant, plus rapide, plus intuitif, en somme, vous en version « PLUS »). En revanche, la montée TOTALE de la force du Dragon sera opérée en UNE HEURE, pas plus (inutile de vous entraîner à endurer cette position durant quatre heures en vous disant que vous aurez acquis un potentiel quadruple). Le potentiel de cette force à ses limites dans le cadre de la canalisation par un organisme humain. La montée totale de la force du Dragon n’est en fait requise QUE dans le contexte d’un combat ! Mais, bien sûr, si vous le souhaitez, rien ne vous empêche de l’utiliser malgré tout pour la vie de tous les jours.
Quelques contre-indications
Comme nous l’avons dit précédemment, soyez TRÈS prudent·e si vous êtes asthmatique. Ce n’est pas spécialement contre-indiqué, mais vous comprendrez qu’il faille accroître votre vigilance dans le cadre d’un exercice qui mette à ce point à contribution ce qui constitue votre point faible actuel, à savoir le souffle.
En revanche, ne TENTEZ PAS cette technique si vous êtes cardiaque, ou avez le moindre problème au niveau du cœur (excepté le simple « souffle » au cœur, qui n’est pas une pathologie cardiovasculaire, excepté pour les cas graves, ni aucun problème non plus si vous deviez souffrir du syndrome de Wolff-Parkinson-White, lequel est somme toute assez rare). Dans tous les cas, consultez votre médecin, du moins le plus intellectuellement ouvert que vous puissiez trouver, afin de recueillir un conseil, donc si possible avisé.
N’essayez même pas de tenter cette expérience pour essayer de soumettre autrui, ou vous donner un quelconque avantage destiné à causer une rupture dans l’harmonie universelle. Utilisez ce qui vous est offert gratuitement sans vous léser en contrepartie, en faisant de même : sans léser sciemment personne non plus, dans le but de causer quelque tort à qui que ce soit, même en étant dans votre bon droit. Attendez-vous à de sévères retours de bâtons si vous décidiez consciemment de passer outre cet avertissement solennel.