Complotistes et réalistes vs résistants et loyalistes

À l’occasion de tout changement de régime politique et d’autant plus de paradigme, la question de l’attachement à ce que l’on quitte, comme à l’aspiration à ce que l’on rejoint, se pose obligatoirement. Cette phase de changement est intéressante à titre sociologique, car on y voit également s’orienter différemment la pensée collective, laquelle se subdivise toujours, durant un temps plus ou moins court, en fonction des circonstances, entre ceux qui orientent leur regard vers l’avant et les autres, encore vers l’arrière.

Pendant un basculement majeur, surtout, chacun est amené à prendre position en fonction de sa vision du monde, comme en fonction de ses intérêts apparents, qu’ils soient réels ou illusoires. Face à la perspective du changement qui réjouit rarement les gens au vu des efforts assez considérables qu’il est nécessaire de fournir pour s’y adapter, on trouve souvent les idéalistes, bien que peu réalistes, qui se voient déjà dans ce futur qu’on leur promet, les premiers partisans de la cause, et qui sont souvent les premiers aussi à la trahir. D’un autre, il y a les partisans de l’ancien, parce qu’ils ont quelque chose à y gagner personnellement, ou parce qu’ils ne croient pas un instant, même avec les meilleurs arguments du monde, en la possibilité que les choses puissent ne pas continuer à exister tel qu’elles l’ont toujours fait, dû au simple fait que ce soit ainsi qu’on les ait toujours connues.

En somme, il y a d’une part les gens attachés à l’ancien système par intérêt ou habitudes, et d’autre part, les opposants idéologiques à ce même système, lesquels, dans le cadre de la civilisation encore actuelle de ce monde, en apparences du moins, sont aussi ceux que la CIA a fait appeler les « complotistes » pour les décrédibiliser d’emblée. Un terme qui fut très vite repris par la Terre entière comme un seul homme dans le même contexte, comme toujours. En réalité, dans le cas concret qui nous occupe, une petite faction d’individus, soit plus lucides que les autres, soit différemment illusionnés, étaient considérés comme tels : des complotistes, alors que les autres étaient simplement des réalistes, gens raisonnables, bien conscients des faits de la réalité, qui plus est attestés par les médias. Pourtant, un jour, cette donne a changé. Du fait du changement de la toile de fond du paradigme lui-même, cette vision a connu une réorientation dans la forme au sein d’un premier échantillon représentatif de l’Humanité, ce qui fut très intéressant à constater au vu de son incidence sur la suite globale des événements.

Les complotistes sont devenus des résistants
et les réalistes sont devenus des loyalistes (au système)

Ça a été une étape importante, car une chose venait d’être mise en lumière aux yeux de beaucoup : la préséance du Système sur les esprits et l’évidence de son influence. Il commençait à y avoir ceux qui lui résistaient, lesquels, pour beaucoup d’entre eux, en ont perdu la vie comme dans tout cadre de résistance, et ceux qui lui restaient loyaux et fidèles. Ce phénomène fut le premier signe de la chute du Système. Chute inévitable, inévitablement légitime et à la légitimité croissante, malgré la force égrégorique du soutien de ses partisans.

Nous passerons néanmoins sous silence les complexités d’une telle situation, comme l’honnêteté relative des « nouveaux loyalistes », lesquels le sont davantage par une forme de candeur sincère que par un attachement à une dictature libérale et déguisée sous une façade de signes qui ne peuvent tromper les esprits avertis (par exemple le fait que la constitution européenne soit quasiment la copie conforme de celle de l’U.R.S.S. communiste). À l’inverse, nous avons également les dénonciateurs du Système, tel Alex Jones par exemple (nous aurions pu en citer d’autres), lequel a fondé son business sur les manœuvres de la « Cabale », réelles ou illusoires, et qui donc dépend de ladite Cabale pour alimenter ce même business, faisant de lui une sorte de contre-partisan dépendant de la poursuite du business des « comploteurs » pour faire perdurer le sien propre au soi-disant profit des « complotistes ». Les gens sont, en effet, assez peu enclins à s’adapter à un changement, une fois encore, s’ils peuvent plus aisément s’adapter aux conditions de la situation présente et contribuer à ce qu’elle demeure statique, si difficiles soient-elles. Si un tel « Alex Jones », lui-même ou quiconque d’autre dans la même alternative, avait été si dangereux, il aurait été éliminé depuis longtemps, tel Aaron Russo par exemple, auquel avait été proposé par les Rockefeller de prendre part à l’opération « Twins », consistant en la destruction, telle que les États-Unis l’ont vécu, des « Twin Towers » à New York, perpétrée sous faux drapeau comme il se doit, afin de récupérer le pétrole de l’Irak, sous prétexte de terrorisme dans le but de légitimer une guerre. Suite au refus d’Aaron Russo, les Rockefeller l’ont fait éliminer pour garantir son silence, en tant que l’opposant déclaré qu’il était alors devenu.

Alex Jones

Les gens sont assez peu enclins à s'adapter à un changement s'ils peuvent plus aisément s'adapter aux conditions de la situation présente et contribuer à ce qu'elle demeure statique, si difficiles soient-elles.

Ces situations qui dépassent le simple cadre du double camp des loyalistes et des résistants, dans une guerre infiniment plus sournoise que n’importe quelle autre du passé, car parfaitement invisible et relayée par aucune voix officielle, représentent des considérations infiniment complexes à devoir démêler dans l’alternative d’une sortie de l’ornière pour l’Humanité qui n’y voit que du feu, et surtout, qui refuse de prendre conscience de l’ampleur des dégâts. La politique de l’autruche a toujours été la meilleure dans les cas où assumer une vérité se révèle plus lourd de conséquences au quotidien que perdurer dans la logique d’un mensonge auquel on est habitué et qui plus est partagé par la multitude. Nous ne jetons la pierre à personne. Cette page ne représente d’ailleurs ni l’expression d’un débat, ni une mise en accusation.

Nous souhaitons seulement mettre en évidence le changement d’orientation commun à tout changement paradigmatique majeur, en particulier lorsqu’il est question de politique (au sens étymologique du terme). En effet, la question à se poser dans un tel cas, est : « où va la loyauté de qui, et qui résiste à quoi ? ». En principe, si « la passation de pouvoirs » (appelons ça comme ça) se fait de manière correcte, c’est-à-dire si elle est scénarisée de manière judicieuse, car elle intervient extrêmement rarement de manière naturelle, les résistants du régime précédant deviennent en principe les loyalistes du suivant. Reste à savoir combien de loyalistes du précédent deviendront résistants du suivant… Nécessairement le moins possible pour tout le monde.

La politique de l'autruche a toujours été la meilleure dans les cas où assumer une vérité se révèle plus lourd de conséquences au quotidien que de perdurer dans la logique d'un mensonge auquel les individus sont habitués, qui plus est lorsqu'il est partagé et accepté par la multitude.

De telles considérations n’ont, jusqu’à ce jour, jamais été évoquées dans quelque alternative que ce soit, hormis au sein de l’article de Catherine Fontanel : « L’heure du choix : loyalistes vs résistants », le 29 août 2022, sur le site de l’Archimagisterium (forcément). Pourtant, il est grand temps que la question se pose de manière générale.

Les opposants au Système actuel deviennent légion. Deux problèmes se posent néanmoins afin de rendre cette position potentiellement profitable. Le premier est que les concernés ne sont pas fédérés. Chacun d’eux ignore plus ou moins que sa position est partagée par d’autres, là où Internet ne représente pas un contrefort informatif fiable pour ce faire. Le second, légitimant le premier, est que tous ignorent à quoi va ressembler le monde d’après, donc tous s’en font une image différente, obligatoirement et majoritairement fausse, rendant impossible une réelle fédération autour d’un véritable et solide idéal commun qui ne soit ni ne paraisse trop utopique. Il a donc été nécessaire de faire sans, mais grâce à un palliatif de poids, échappant autant aux théories qu’aux croyances ou aux idéaux divers et variés. Ce qui a été choisi afin de fédérer la population humaine du Royaume de Terremère-Gaïa, ce sont les valeurs vertueuses de la nature humaine elle-même, car il ne viendrait à nul représentant sensé de l’Humanité de ce monde de les contester valablement devant l’opinion publique, à moins de se présenter ouvertement comme étant un opposant, un résistant face à la vertu, incluant la véritable liberté des peuples à réellement pouvoir disposer d’eux-mêmes, du moins tant qu’ils ne nuisent à personne, ce qui tranche avec les grands préceptes de la démocratie, si facilement sujette aux détournements idéologiques.

Dans le but d’asseoir cette position, nous avons rendu possible, très majoritairement grâce au travail acharné des Tvish de la Pracandhasenamukha, la concrétisation de ce que tous voient encore comme une utopie idéaliste, et ce, par deux moyens. Le premier, nous le devons à l’évolution naturelle du degré de conscience de l’Humanité. Nous avons toujours dit que le changement de paradigme n’était que la conséquence de cette évolution collective, sans laquelle le champ du possible restait verrouillé à cet égard, mais qui a été barré par les tenants précédents du pouvoir en ce monde, à savoir l’oligarchie de la finance mondiale. Le second est la modification paradigmatique elle-même dans sa nouvelle définition délibérément orientée qui est déjà la sienne. Pour faire simple, en changeant la capacité de l’Humanité à voir, et en la lui permettant de manière différente comme en s’appuyant sur sa naturelle et toute nouvelle capacité à le faire, on peut rendre la réalité globale différente elle aussi.

Voilà ce en quoi consiste un changement de paradigme planétaire et voilà en quoi est appelé à se diriger le nouveau loyalisme mondial.
CQFD.

Dernière mise à jour le 2024-11-04
Retour en haut