Valeur de l'Unité
L’Unité est incontestablement la vertu la plus fondamentale de l’Archimagistère. Elle est la plus fondamentale de la Création entière. Comme le mot le suggère de lui-même, l’Unité est l’élément indispensable de la cohésion universelle. Si l’énergie de ce qu’on parvient à comprendre du mot « amour » a pour manifestation mesurable la gravité (le phénomène de la gravitation), l’Unité a pour telle manifestation ce que la physique nomme « l’interaction forte » (force qui permet entre eux la cohésion de particules de même charge électrique et les empêche de se repousser). Il n’est question, ici, que d’un registre terminologique conciliant des forces mesurables et des concepts métaphysiques, entre lesquels ne diffère que l’angle de vue porté sur une même réalité. Cela étant, cette « interaction forte » n’existe factuellement pas en réalité, mais il s’agit là d’une autre histoire. L’Unité est, quoi qu’il en soit, la manifestation primordiale propre à l’équilibre évolutif de l’imbrication de l’ensemble des systèmes complexes alimentant, et visant, à l’infinie perfectibilité du vivant et par là même du grand « TOUT », fédérant, en tant que vertu pouvant être exprimée par la nature humaine évoluée, toutes les consciences investies dans l’évidence de son importance, autour de tout ce qui les unit entre elles, au mépris de ce qui les divise.
D'un point de vue métaphysique
L’Unité est représentative de l’axe essentiel de la dynamique de convergence, projetant, dans l’idéal, néanmoins par tous les moyens, l’ensemble de toutes les consciences, vers une notion de « TOUT » supérieur, à même de prévenir l’anarchie par sa force de cohésion, laquelle force consiste en un retour perpétuel à la source éternellement réactualisée du principe cosmo-universel de la Vie, à l’image d’un tore.
Cet axe que représente l’Unité, associé à la puissance de sa force de convergence vers un centre absolu, mais à l’aboutissement sans fin, est manifesté par la conscience elle-même qui y prend part en tant que l’expression de sa plus haute vertu et en tant qu’émanation aussi de l’Empire, Lui-même alimenté par la Source de ce qui l’identifie en tant que tel. Cela consiste en le fait de se placer sur un échelon sans cesse supérieur à celui de ses propres possibilités d’expression, de sa propre réalité personnelle, dans le but de concentrer ses efforts incessants vers l’alimentation de la cause commune à l’ensemble de ce « TOUT » supérieur, comparativement à la cause de sa propre personnalité focalisée sur elle-même, voire de son individualité et des aspirations égotiques en émanant et de la compréhension limitante qu’ils induisent en la conscience qui s’y laisse prendre.
La Fleur de Vie
Cette image particulièrement célèbre, ayant même des implications dans la compréhension d’avant-garde de lois physiques encore peu connues, telles que celles mises en évidence par le physicien Nassim Haramein, est le symbole par excellence de l’Unité. Elle en est la représentation même.
Démonstration...
Chaque « pétale » de cette « fleur » constitue pleinement une « fleurette » à six pétales. Chaque pétale, néanmoins, constitue également la part d’une autre fleurette et chacun des pétales de cette autre fleurette est dans la même situation. Ainsi, ce n’est que grâce à chaque pétale que toutes les fleurettes peuvent constituer, à l’infini si nécessaire, LA Fleur de Vie. Aucun pétale, s’il pouvait parler, ne pourrait dès lors prétendre de manière légitime qu’il ne sert à rien, ou du moins pas à grand-chose, car si un seul pétale fait défection, la Fleur de Vie toute entière voit son intégrité compromise et sa vibration très particulière cesse d’être émise, du moins de manière intègre. La dissonance s’installe et un équilibre précaire et artificiel s’installe de même pour compenser la perte de l’intégrité. Alors imaginer l’état de cette « fleur » si 90% des pétales réagissaient ainsi. Vous obtiendriez le monde duquel nous sommes en train de sortir. Pris isolément, un tel pétale ne ressemble à rien. Personne ne pourrait même comprendre ce qu’il signifie sans la présence de tous les autres, agencés autour de lui de manière correcte. Un tel pétale, considéré selon un angle de vision fondé sur le « moi », « moi je », « je », « moi d’abord », « c’est moi et on s’en fout du reste » (du moins s’il pouvait penser), verrait son intégrité propre préservée à 100% et on ne verrait effectivement que lui, mais lui seul, sans tous les autres, n’aurait aucun sens. À l’inverse, s’il pouvait développer la conscience de son importance par rapport aux autres, en prenant conscience qu’il n’a de véritable sens qu’en tant que brique d’un tout beaucoup plus vaste, unique dans sa spécificité malgré son apparence, permettant de bâtir l’ensemble du tout dont il est un élément indispensable, alors il réaliserait l’Unité.
L’Humanité est appelée à devenir la Fleur de Vie du Royaume de Terremère et donner ainsi à ce dernier, toute la majesté qui est la sienne, en tant que monde Néogénésique d’Âge de Diamant Orthodol.
Vision Archalchimique
La force, dans ce contexte, de ce que l’on nomme « Unité », est issue de la renonciation volontaire et inconditionnelle au service d’une cause à laquelle ses propres intérêts se trouvent être impliqués, si essentielle soit-elle, pour une autre perpétuellement supérieure, quand bien même y prenons-nous part néanmoins, essentiellement inconnaissable, impliquant de s’en remettre alors sans conditions à la bienveillante articulation de l’ordre supérieur des choses, architecturant les conditions d’application du « déterminisme suprême » (disons cela comme ça) présidant au devenir de toute chose et toute conscience, et prenant substance en le « Grand Plan ». La conscience servant la cause de l’Unité au mépris de toute autre, et à cette seule condition à même de se prétendre être « en Unité » avec ce qui l’entoure, alors fondue dans les flux mêmes des mouvements harmonieux de la perfection transcendante, ne fonde exclusivement sa pensée, comme le reste de ses possibilités d’expression, que sur l’objectif de l’oubli de soi-même visant à n’être que le gant sur la main de l’Empire, jusqu’à ce que ce gant fusionne en la main et se confonde avec elle. Être dans l’Unité, c’est faire l’offrande de sa propre individualité à laquelle on renonce alors corps et âme et sans conditions, afin de devenir la pure manifestation-même d’une force de cohérence transcendant toutes les limitations du connaissable pour entrer dans le service de l’improbable auquel préside la Conscience Primordiale, laquelle seule donne un sens à toutes les autres. En favorisant le seul et unique intérêt du « TOUT » auquel personne n’échappe et que chacun sert par l’oubli de soi-même, où « soi-même » ne représente qu’un cas particulier parmi d’autres, ou que l’on dessert par l’attention, dans ce cas, accordée à soi-même plutôt qu’aux valeurs servant la seule cause commune à toutes les consciences ralliées aux fondements des forces d’évolution, la conscience alors seulement dite « en Unité », est enfin en mesure de ne plus desservir ces mêmes forces et les Lois d’Évolution de la conscience qui en découlent.
Quel que soit le plan sur lequel la conscience se trouve, cultiver l’Unité, c’est cultiver le dénominateur commun à toute forme d’évolution, en abandonnant aux aléas apparents d'une forme de "hasard" parce que la destination est imprédictible d'un point de vue strictement mental (d'ailleurs "destin" et "destination" n'ont-ils pas la même étymologie ?), tout ce qui serait autrement susceptible de la ramener à une identité particulière, soit-elle la sienne propre, plutôt que n’importe quelle autre, en l’éloignant d’autant du TOUT (ce qui revient à privilégier le cas particulier au détriment du cas général). Quant aux particularités propres à chaque conscience, parmi celles-ci doivent être choisies par elle, celles qui représentent une adéquation miscible avec celles d’autrui, au détriment de celles qui défavorisent cette adéquation, dans un souci de la plus vaste complémentarisation possible de soi-même avec chaque élément du TOUT, quitte à sacrifier de soi pour la valeur de l’Unité, à l'image d'un esprit de ruche évolué. Mais "être en Unité", c’est faire le choix de ne jamais sacrifier, si nécessaire, que le transitoire à l’essentiel, comme refuser de décider qu’autrui n’est pas en Unité, justifiant par cet argument de ne pouvoir l’être soi-même. Il est toujours possible de cultiver son Unité avec le Soi Suprême en l’autre si c’est impossible avec ses modes d’expression. Ceux qui sont "en Unité", ne sont plus rien ni personne. Ils sont l’Unité elle-même, et leur présence est en elle-même unificatrice, aplanissant les dissensions et exacerbant le champ des complémentarités respectives de tous. Ils sont davantage autrui qu’eux-mêmes, car autrui est plus vaste et plus proche du TOUT qu’eux seuls isolément. Ils noient le particularisme de leur vision identitaire d’eux-mêmes dans l’océan du TOUT.
Quiconque nourrit l’Unité par le parfum de la bienveillance de sa conscience, obligatoirement y inclut ceux qui y sont réfractaires ou même la rejettent. Nul clivage ne peut exister, ni en, ni hors de l’Unité. Ni rejet, ni exclusion, ni dédain, seulement l’acceptation et la transmutation. Rien ne doit subsister en dehors de l’Unité. Tel est le devoir de contribution le plus sacré de toutes les consciences du Créé et de l’Incréé, jusqu’au-delà de l’éternité des Temps.
Vidéo de présentation des arguments ci-dessus
Exposé audio en comité restreint - Afrique du Nord - Mai 2020.
A visionner sur la page "Ressources".