La Magenstria et les Magentis

Magentises au féminin pluriel - [ma-gène-tisse ou -tize]

Un rien d'histoire

Dans certaines versions très antérieures de ce site, il a longuement été question de ce qui fut alors le propos central de son objet, bien antérieurement à la notion paradigmatique qu’il occupe à présent. Il s’agissait alors de « l’Archimagie »ayant donné son nom de domaine au site lui-même. Ce terme, aujourd’hui obsolète dans le contexte Archimagistéral qui l’a vu naître, du moins sortir de l’exception emblématique, nous le constatons avec surprise être entré de manière relativement généralisée dans les dictionnaires conventionnels en tant que pendant ou synonyme de l’alchimie. Comme quoi, tout arrive.

Wiktionnaire

L’Archimagie, était alors synonyme de « Magie Initiatique », représentant un ensemble de disciplines permettant de mettre en résonance certaines forces de la Nature afin d’en obtenir une réponse, laquelle était censée correspondre à une attente précise en termes d’effets et de résultats. Jusque-là, cette définition peut parfaitement correspondre à ce qu’est la « magie » tout court. Mais, ce qui la distinguait, du fait de son caractère « Initiatique », est que l’ensemble des pratiques en rapport n’avait jamais eu que pour seul et unique objectif de servir des causes supérieures (encore fallait-il parvenir à les percer à jour), sans jamais se servir soi-même au passage, ou en profiter intentionnellement de quelque manière que ce soit, axant son exercice aussi autour du service, désintéressé à titre personnel, ainsi qu’en tant qu’expérience de vie dans le cadre profond de la connaissance des lois naturelles, fidèlement à la devise qui la distinguait alors du reste du vaste panel desdites sciences occultes : « Pour la seule satisfaction de faire ce qui doit être fait », laquelle devise s’est aujourd’hui largement étendue (en latin : « Pro sola satisfactione faciendi quod fieri debet ») à un secteur infiniment plus vaste et nettement moins marginal qu’il l’était à cette époque. En l’occurrence, la « Magie Initiatique » était également censée trancher avec la magie mercantile, donc à gage, propre aux marabouts divers et variés, ainsi qu’aux commerçants de l’occulte.

Aujourd’hui, l’Archimagie a avantageusement fait place à une conception plus vaste du même sujet, une philosophie de vie, une weltanschauung très en lien avec la nouvelle conception paradigmatique du monde et de l’univers, plus Archimagistérale qu’elle l’a jamais été au même sujet : la Magenstria.

À proprement parler, la Magenstria est l’art de la maîtrise du monde et des événements au moyen de la maîtrise de soi-même en tant que l’épicentre du travail de la conscience sur son univers intérieur dont l’extérieur est le reflet et champ de cristallisation. Cette approche, amplifiée par rapport au contexte de l’Archimagie de l’époque, laisse supposer qu’une harmonie contextuelle de ce qui est opéré à titre… « Magenstrial », ne puisse être obtenu qu’à la seule condition que l’opérateur concerné soit lui-même en harmonie, en syntonie, donc en parfaite adéquation, non seulement avec la Nature au sens noble du terme (nous ne parlons pas là « d’environnement », mais de consciences n’ayant pas atteint le degré d’évolution de la condition humaine et constituant ladite « Nature » à titre collectif), mais également avec ce qui en fait le déterminisme le plus profond, l’emboitement causal de consciences aujourd’hui parfaitement alignées les unes par rapport aux autres (qui était et est toujours la condition sine qua non du succès dans l’art de l’alchimie, raison pour laquelle les simples chimistes n’y parviennent pas, alors que les alchimistes talentueux et sincères, si — voir à ce sujet la page : « Présentation de l’Archalchimie« ).

À ce titre, et au plus simple comme au plus aisément compréhensible par tout un chacun, il y a la conscience de Gaïa en tant que conscience planétaire, celle de Suria, en tant que conscience solaire édictant les lois physico-chimiques que lui a, en partie, empruntées Gaïa, et propres au système solaire (dont certaines sont communes à d’autres systèmes, alors que certaines autres, pas du tout), et enfin, la conscience de l’Empire-Sérith qui parachève le tout quant au cadre du propos qui nous occupe, à savoir le niveau de notre sphère d’existence au sein de l’îlot de vie que représente le système solaire. En d’autres termes, la Magenstria est autant une philosophie de vie active et réactive (produisant des résultats en fonction des intentions et du positionnement de ceux qui l’embrassent), qu’elle est aussi la voie royale (« impériale » oserons-nous avancer) de Réalisation intérieure. L’état abouti, donc de « Réalisé·e », propre à cette condition, est celui d’Archimagentis·e, alors que l’Archimagenstria est considérée comme la part d’accessibilité accordée à la nature humaine évoluée, généreuse et détachée, découlant de la scientia même du Principe Créateur absolu et primordial (la Hiéra-Magenstria), plus particulièrement du Principe Créateur matriciel, donc dans son aspect féminin : la Créatrice elle-même, portant, en tant que cet aspect et avec ces attributs précis, le nom de « Passoval ».

Rarissimes sont les individus à être « Magentis », nécessairement en pleine inconscience, sans être Archalchimistes, ces derniers ayant épousé la voie royale permettant de l’approcher et préparée de longue date afin de s’en faire le creuset respectueux et privilégié. En revanche, Tous les Archalchimistes ne sont pas (encore) des Magentis, bien qu’ils se satellisent obligatoirement autour de son énergie et flirtent en permanence avec sa conscience, laquelle, discrète et pudique, se manifeste rarement de manière ostensible à la conscience mentale de quiconque. Certains néanmoins le deviennent sans en avoir conscience, en en franchissant l’horizon comme on franchirait l’horizon des événements d’un trou noir sans même s’en apercevoir, comme on traverserait une frontière invisible, mais la plus incidente de toutes. Ceux qui l’ont effectivement franchie et ont ainsi, en toute discrétion, pénétré la Magenstria, ont fini par en avoir l’intuition, et finalement le savent concrètement tant ils la sentent en eux, car elle est une manifestation évidente, en soi-même d’abord, puis visiblement présente ensuite, consciente, active, autour de soi, de la Force (au sens Archalchimique du terme bien sûr), en tant que l’essence des Mystères du Féminin Sacré, en ces temps de l’Âge de Diamant Orthodol et de tous les possibles dans le vaste champ, désormais ouvert, du destin grandiose de la nouvelle Humanité.

Mais au-delà encore...

La Magenstria est surtout l’approche d’une énergie, d’une « Force », qui entoure et à la fois interpénètre toutes choses. Elle est un parfum, une puissance et un ravissement à la fois, que distille dans les univers, la Conscience, à l’échelle cosmique, de l’essence-même du Féminin Sacré dans sa plus haute expression. Le Magentis est celui qui a acquis assez d’humilité face à cette « présence » aussi colossale que sa splendeur est sans fin, mais aussi qui s’est révélé assez déterminé pour oser franchir le seuil de l’inconnu et s’enfoncer… dans « la Chambre des Mystères » de l’Âge de Diamant Orthodol, dont la garde est placée sous la responsabilité de l’Empire dans son aspect Féminin en tant que l’Initiatrice Primordiale, de sa toute première représentante puisqu’elle en est l’incarnation-même : l’Adishaloriss.

Pourtant, la Magenstria est directement à l’origine de ce qu’est sa propre clef, parce que c’en est la partie visible, la part émergée de l’iceberg, ce par quoi l’on apprend initialement à la connaître, alors qu’elle fait profiter de ses largesses l’ensemble du vivant de tous les mondes. La Magenstria se manifeste sur le plan de conscience dévolu aux Êtres Humains par cette extraordinaire synchronicité permettant de conclure le rendez-vous entre le « profane » et le « sacré », jusqu’à ce que ces deux notions, séparées, cessent d’avoir le moindre sens et fusionnent en une seule et unique réalité retrouvée, haute, pure, magnifique et quotidienne dans sa manifestation de chaque jour. En attendant, cette clef de la Magenstria est accessible à tous. Elle dispense à tous ses bienfaits sans exception et plonge dans son univers chaque forme de vie, de fait, sans rien attendre en retour, sans rien espérer pour elle-même, sous aucune forme, mais simplement pour la seule satisfaction de faire ce qu’il est juste, Orthodol et bienfaisant de faire !

La clef de la Magenstria

La clef de la Magenstria, qui est également la clef qui ouvre sur une nouvelle civilisation fondée sur le bonheur de tous, du moins l’ouverture au large de toutes les conditions possibles et accessibles à tous pour y parvenir, à tous les niveaux sensibles de la nature humaine, est cette notion assez mystérieuse encore de « Merveilleux ». Il ne s’agit pas, en revanche, de quelque chose d’aussi fade et vide de sens que « Le monde merveilleux de la couleur » de Walt Disney.

Le monde Néogénésique* d’Âge de Diamant est fondé sur ce qui émerveille l’âme, mais aussi la conscience objective, l’affectif, l’émotionnel, l’intellect. C’est ce qui rend à l’adulte austère son âme d’enfant, mais dans le sérieux à consacrer aux choses importantes, néanmoins abordées avec un esprit léger, celui dudit cinquième Pilier de la Perfection. C’est ce qui se sent le matin, au levé, lorsque l’on sait, juste parce que c’est comme ça, que ce sera une bonne journée, tout comme le fut la précédente et le sera la suivante, mais… plus qu’hier et moins que demain. C’est ce qui fait que tout un chacun, qui qu’il soit et quoi qu’il fasse, où qu’il se trouve et d’où qu’il vienne pour quelque raison que ce soit, sait que le champ du possible est ouvert et que les « miracles » sont possibles chaque fois que l’on a besoin que… le merveilleux de l’existence se manifeste, parce que l’on a la conscience connectée à la sensibilité du monde lui-même et de tout ce qui le constitue, autant que le monde est ouvert aux besoins et nécessités de tout un chacun afin de le lui offrir, gratuitement, parce qu’alors, tout est en harmonie avec tout.

La clef de la Magenstria, laquelle repose comme une perle au creux de la main de l’Adishaloriss Impériale comme dans celle de chaque Adishaloriss sur leurs mondes respectifs, et qui pourtant entoure aussi en permanence tout un chacun, imprègne le vivant et le conscient, et infuse en toute chose la grandeur qui est la sienne, c’est :

le Merveilleux élevé au rang du Sacré

Il s’agit du cœur même de l’Empire-Sérith Bleu-Nuit omniprésent, dont la conscience bipolaire est incarnée en le Couple Impérial.

Dernière mise à jour le 2024-11-06
Le monde Néogénésique

Voir la page "L'Anthropie" du site de l'Archimagisterium.

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