Le monde d'Âge de Diamant
Le seul monde qui soit en mesure de fonctionner et de respecter l’ordre naturel des choses tendant à ce que le vivant éternellement prospère de manière inconditionnelle, c’est celui en lequel aura été rétabli l’équilibre des forces. Pour enclencher le processus de ce rétablissement, il s’est agi d’extraire de sa mécanique de réalité, les freins qui y ont été posés pour influencer le cours de l’ensemble des événements. Cela a permis que soit également rétablie, enfin, une redirection efficace et pérenne des sources naturelles de prospérité vers tout un chacun, sans exception, sans trop de disparité entre certains et certains autres que l’on considèrerait alors comme étant « moins favorisés », où la seule cause permettant d’être davantage favorisé que d’autres qui le seraient moins, est l’effort personnel qui aura été investi afin d’atteindre certains sommets que d’autres auront pu faire le choix d’abandonner pour se consacrer à d’autres priorités. Rien d’autre !
Un monde d’Âge de Diamant représente une civilisation dont l’organisation institutionnelle est substituée par des organes de gestion de l’intérêt des individus et des populations dans le but de couvrir l’ensemble de leurs besoins au quotidien comme sur le long terme, tout en accordant une priorité responsable aux ressources disponibles. Y est aussi et nécessairement absent le pouvoir des systèmes de croyance qui font encourir le risque que soient implantées dans l’esprit des peuples, des aberrations mythologiques autour de l’existence indubitable de la plus haute et sage intelligence de l’univers, laquelle permet à ce même univers d’assurer éternellement sa cohérence dans le parfait emboîtement des cycles naturels de la vie et de la mort, de la naissance, de la croissance, de l’acquisition de connaissances nouvelles, de la transmission de ces connaissances et de la disparition, avant réinitialisation de la conscience et sa renaissance sous une nouvelle forme pour effectuer un nouveau cycle d’existence, et cela, à l’infini. Le système financier fondé sur la dette ou les ressources limitées de la planète y est inexistant, afin de fonder une économie non segmentée, donc cosolidaire, coparticipant activement à la croissance de la prospérité globale sans frontières politiques, non endiguée par des intérêts financiers particuliers. Ce contexte entièrement assaini engage de fait l’incitation universelle à l’amélioration du bien-être de l’ensemble du vivant, en contrepartie des subsides requises à une vie confortable pour tous.
La seule raison pour laquelle jamais aucune économie n’aura été fondée sur ce principe n’est exclusivement due qu’à la corruptibilité de la nature humaine et à sa faiblesse face à la perspective d’avoir plus, encore plus, toujours plus, et pour finir au détriment de tous, dans une logique ploutocratique permissive induite par le libre-échange et le libéralisme économique, conséquence directe des grands fondements d’une soi-disant démocratie, seul régime apte à le permettre. Se trouve ainsi abolie de fait la surestimation de la valeur du commerce établie sur la base de la priorisation de la notion de profit et de rentabilité, sur celle de la valeur humaine et du vivant au sens large.
Dans cette perspective, le système de segmentation des populations par nations politiques, soi-disant indépendantes, disparait de même. Une dissociation au sein même d’un peuple planétaire ne peut que créer des particularisations et des conflits d’intérêts entre les différents segments imposés, ayant des ressources, des possibilités, des opportunités inégales, alors que tous les peuples sont UN sur un monde qui est UN et pourtant assez diversifié en soi pour que chacun puisse y vivre harmonieusement au lieu qui lui convienne le mieux si toutes les richesses sont partagées entre tous. Le monde de l’Âge de Diamant est un monde au sein duquel tous disposent de conditions de vie strictement égales, quel que soit le lieu. Nul n’a jamais besoin « d’aller ailleurs » dans l’espoir d’y trouver ce qui lui manquerait là où il se trouve (eau, nourriture, éducation, ressources techniques, travail, santé, etc.). Pas de diaspora. Pas de migration. Plus « d’invasions » comme c’était le cas durant les temps de l’Âge de Fer, ce serait aberrant. Donc plus de guerres ni de conflits, ni politiques, ni économiques ou culturels. Le principe du pouvoir politique concurrentiel autant fondé sur la dette que sur la compétition, imposé par les banques centrales, elles-mêmes dominées par la Banque des Règlements Internationaux à Bâle en Suisse (Bank for the International Settlements), disparaît dans la même logique, ayant pour conséquence directe l’annulation des raisons d’affrontements entre populations, dus à la convoitise de ce que d’autres détiennent ou ce à quoi ils ont accès quand, à d’autres, cet accès est interdit ou rendu impossible. Il ne reste alors que l’expression solidaire de la fraternité humaine et la possibilité d’accomplissement pour tous. Si les conditions sociétales changent à la base, les conditions pour tous changent de même, en parallèle.
Prend place, aussi, une gouvernance unifiée de populations, laquelle est exercée honnêtement, sous la supervision de la Pracandhasenamukha, par des individus ayant fait leurs preuves et tirés au sort pour éviter les entreprises de séduction et de manipulations électorales fondées sur des promesses jamais tenues. Les diverses populations sont naturellement assemblées par similitudes culturelles afin que chacun dispose des meilleures chances possibles de s’entendre avec autrui dans son environnement proche. Chacun est ainsi invité à cultiver l’ouverture à autrui, duquel nul n’a plus à craindre quoi que ce soit, et auquel tous peuvent paisiblement apporter le meilleur du partage de ce dont chacun dispose lui-même en contrepartie du meilleur de ce dont dispose autrui, tant au niveau individuel que collectif, tant au niveau cognitif que culturel, spirituel ou en termes de ressources naturelles, lesquelles n’appartiendront jamais plus à quiconque, si ce n’est à la conscience de la Terre, dispensées de sa part à tous avec générosité. Cette gouvernance doit être assurée dans l’esprit de cohésion qu’une nation politique distincte ne permet pas d’envisager, alors que concevoir une telle « nation politique » comme une simple « province » parmi d’autres, toutes constituantes, unies et solidaires, d’un plus vaste territoire unifié et sans frontières, un « royaume » (planétaire) fondé autour de la valeur du partage universel équitable et juste, est la garantie d’une vie paisible pour tous, à tous les niveaux de la société. Cette gouvernance-là rend cette possibilité quotidienne par le simple état d’esprit relatif au service de la part de tous des meilleures conditions possibles de vie pour tous : le Royaume planétaire de Terremère-Gaïa, cristallisation d’une civilisation Néogénésique d’Âge de Diamant.
Cette conception du tout que représente un monde en soi, non divisé par des frontières, mais uni par le sentiment d’appartenir au même navire sur une immensité océanique cosmique, ne peut qu’assurer à ce même monde et tous ceux qui y appartiennent, dans le même esprit de solidarité, le meilleur présent et le meilleur avenir possible, surtout en y plaçant, en absolue priorité, la qualité de la vie accordée à l’ensemble du vivant, plus que les profits ne revenant au final qu’à une seule poignée d’individus. Le tout doit être super-administré par une gouvernance synthétique et holistique, ne prenant parti pour personne, autant fondée sur la liberté de tous que sur la supervision des conditions assurant à parts égales cette même liberté à tous, assurée pour l’intérêt de tous, ayant autorité sur toutes les autres gouvernances provinciales afin de garantir la probité de leur harmonieux ensemble, la justesse de l’application des lois et la sécurité de tous. Il faut une gouvernance infaillible là où l’Être Humain est faillible. Une gouvernance incorruptible là où l’Être Humain est corruptible. Bienveillante, là où il est encore soumis aux soubresauts de son inconscient et de ses appétits. Forte, là où il exprime encore tant de faiblesses. Aimante dans la Force, là où il exprime la convoitise, la rancœur, la jalousie ou le mépris. Une gouvernance assurée en tant que garante du maintien éternel de cette intégrité et des chances d’évolution saine et joyeuse à tous de manière inconditionnelle. Mais surtout une gouvernance qui soit, par ceux qui l’incarnent en priorité, un exemple vivant et constant d’intégrité, d’honnêteté, de générosité, de grandeur, de noblesse, d’honneur, de bonté, de désintéressement personnel et de simplicité. Une gouvernance non oppressive, non exclusive et ouverte à tous sans aucune forme de distinction préférentielle. Une gouvernance insensible au chantage, à la menace ou au pouvoir de l’argent, donc assurée par la Conscience Absolue et Primordiale, où le « Principe Créateur » lui-même, en l’état d’incarné exclusivement pour ce faire, assure le balisage civilisationnel en la forme de l’Apolytocratie, incarnée par la « Hiérodarchie », manifestée par le Couple Impérial d’une part, constitué de l’incarnation de « l’Âme du Monde », le Masculin Sacré, le Hiérodarque, et celle du « Corps du Monde », le Féminin Sacré, l’Adishaloriss, infiniment unis en un couple emblématique, inspirant et créateur ; Hiérodarchie incarnée, d’autre part, par les Tvish de la Pracandhasenamukha.
Certains diront que ceci est une utopie. Peut-être. Assurément même, car c’est l’étape introductive indispensable à l’instauration de tout nouveau paradigme de cette ampleur. En réalité, cet avenir-là est le seul et unique qui puisse constituer le futur, cohérent, sain, évolutif et rationnel de l’Humanité, et à ce titre, cet avenir et lui seul est celui qui attend l’ensemble de l’Humanité à court terme, mais pas à condition qu’elle l’avalise. Il lui sera imposé de gré ou de force, défaisant ainsi sans concessions, sans compromissions ni pitié, toutes les conspirations potentielles ou effectives visant au rétablissement du monde d’Âge de Fer. L’enjeu est infiniment supérieur à la simple dimension planétaire qu’on lui suppose. Tous les mondes habités sont ainsi soumis aux mêmes obligations évolutives, chacun selon son propre mode organisationnel, alors que les forces qui ont enfin, désormais, la capacité de l’instaurer à l’échelle la plus universelle qui soit, ont aussi eu celle de détruire l’agent primordial de l’opposition à tout ce qui vit comme à l’instauration des civilisations selon un modèle pérenne et harmonieux.
Toute vérité passe par trois étapes. D'abord, elle est ridiculisée. Ensuite, elle est violemment combattue. Enfin, elle est acceptée comme allant de soi.
Arthur Schopenhauer